Le picage
Le comportement de picage (aussi appelé pica) concerne tous les psittacidés domestiques (c’est-à -dire l’ensemble des perruches et perroquets vivant dans nos foyers). Dérivant d’un comportement à l’origine naturel, cette maladie se caractérise par une auto-mutilation du plumage : à l’aide de son bec, l’oiseau va abîmer, casser ou arracher ses plumes.
L’évolution de la maladie
À l’état sauvage, un oiseau consacre un tiers de son temps à prendre soin de son plumage. En captivité, ce comportement peut dégénérer en une pathologie nommée « sur-lissage ». Il s’agit d’un entretien trop poussé des plumes, finissant par endommager les barbes qui sont leurs éléments constituants.
Dans des formes plus graves, l’oiseau va arracher la totalité de ses plumes, ce qui peut conduire à des lésions cutanées plus ou moins graves. Une fois les follicules endommagés, la repousse des plumes est malheureusement compromise.
Les multiples causes du pica
Les causes comportementales sont souvent suspectées lorsqu’un problème de picage est constaté chez un oiseau, en particulier la captivité et l’ennui. Cependant, aucun diagnostic ne doit être posé sans avis d’un vétérinaire. En effet, la névrose pourrait découler d’une maladie, qui doit alors être traitée afin que le picage ne gagne pas en intensité : maladie infectieuse, soit contamination par un virus ou une bactérie, parasitisme tel qu’une gale ou encore un dérèglement hormonal.
Puis, il faudra examiner l’alimentation de votre oiseau. Des carences ou une alimentation trop riche peuvent également être des facteurs favorisant l’apparition de ce comportement. Enfin, la solitude, la captivité et le manque de stimulations sont autant de causes possibles dans la mise en place du picage chez votre oiseau.
Toutefois, cela n’est pas une fatalité. Il existe des moyens de prévenir et de soigner cette maladie.