L’ADN des chiens répertorié dans une base de données
Confrontée à une envolée des vols de chiens pendant la pandémie de coronavirus, la police d’un comté de l’ouest de l’Angleterre a décidé d’employer les grands moyens en mettant en place une base de données contenant l’ADN des animaux domestiques.
Les forces de l’ordre du Gloucestershire ont présenté mercredi comme une première mondiale leur décision d’avoir recours aux outils génétiques désormais largement utilisés par les polices scientifiques.
«Les vols de chiens peuvent avoir un effet énorme sur leurs propriétaires et leurs familles», a relevé une responsable de la police locale, Emma MacDonald, expliquant que ses services étaient déterminés à «faire tout ce qui est en (leur) pouvoir pour empêcher les vols».
Avec le programme «DNA Protected», l’ADN des chiens sera prélevé dans la bouche de l’animal et stocké dans une base de données accessible aux forces de police dans tout le pays. Les maîtres devront payer 74.99 livres sterling (environ 95 francs) pour acheter un kit spécial. Tous les chiens de la police du Gloucestershire ont déjà été fichés de cette manière.
Le chef de la police locale, Chris Nelson, a qualifié les vols de chiens de «l’un des éléments les plus désastreux du confinement». «Nous devons adopter tous les moyens possibles pour mettre fin à ce commerce illégal et nous espérons que les avancées scientifiques vont nous aider», a-t-il ajouté.